L'appel du destin (1890-1940) |
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Sorti de l'ombre de la défaite, il est devenu le symbole de la Résistance et de la Libération. Il a si fort incarné "une certaine idée de la France", que, trente ans après sa mort, son souvenir plane toujours comme une nostalgie, un regret, un espoir. De l'adolescent, qui en 1905 veut être officier et rêve de sauver son pays, au général de brigade qui, à Londres, le 18 juin 1940, "seul et démuni de tout, comme un homme au bord d'un océan qu'il prétendrait franchir à la nage", s'assied face au micro et lance son appel, il y a le sillon d'une volonté droite qui ne transige jamais. Il y a la certitude de porter en soi un destin. Il y a le courage d'affronter la mort - comme à Verdun en 1916 -, d'accepter la solitude - comme dans les années trente, face à des chefs conformistes -, de vivre la souffrance - celle d'un père qui berce sa petite fille handicapée. De 1890 à 1940, il y a le surgissement d'un homme qui va incarner, pour la France, le XX° siècle. |
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Au-delà de l'histoire, au-delà du roman, découvrir la vérité de cet homme, c'est s'interroger sur le sens de l'histoire de notre nation. De Gaulle disait : "La France ne peut être la France sans grandeur. " Illusion magnifique ? Vérité profonde ? Sa vie répond. Mais la question demeure. Voilà pourquoi le destin de De Gaulle concerne, encore aujourd'hui, chacun d'entre nous.
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L' avis des lecteurs : | |||||||||||
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