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Un homme, Philippe Arius est enfermé dans une cellule de prison. Il fut un homme de pouvoir durant vingt ans. L'un de ces "sorciers" qui auscultent les sondages, conçoivent les stratégies d'image et les messages pour séduire l'opinion et donc les électeurs. Il a servi tour à tour Pompidou et Giscard, Mitterrand, Chirac ou Jospin. Au fil des années, avec l'aides des "fonds secrets", il a crée l'agence Philippe Arius Communication et Sondages dont l'audience est devenue internationale. Il se veut un homme libre. Il sert ceux qui le paient. Il va s'enrichir, devenir l'une des personnalités du Tout-Paris politique et médiatique. Il fait un beau et utile mariage. Il a pour maîtresses ces jeunes femmes qu'on dévore des yeux dans les défilés de mode. Il est l'un de ces hommes d'influence qui détiennent dans l'ombre la part obscure du pouvoir. Il se veut cynique à la manière d'un Rastignac et d'un Julien Sorel. Et puis, en 2001, tout bascule. Les juges le traquent, l'emprisonnent. Comment en est-il arrivé là ? |
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C'est sa vie, depuis son enfance l'épanouissement de sa réussite puis sa chute brutale, que raconte Max Gallo. On pénètre avec lui dans les coulisses du pouvoir. Là où la cruauté des relations entre "décideurs" ou "faiseurs de princes", mais aussi entre hommes et femmes, est masquée par les mondanités, cachée à l'opinion par de beaux discours auxquels plus personne ne croit. Philippe Arius assiste à l'agonie de Pompidou, à l'implacabilité entre Chirac, Giscard, Mitterrand, Jospin. Le roman, qui puise sa matière dans l'histoire de ces trente dernières années, dévoile les ressorts réels, les mobiles secrets de cette guerre pour le pouvoir dont nous ne connaissons que les apparences. C'est le destin d'un homme et de toute une génération qui se retrouve ici. Arius porte en lui des blessures d'enfance. Il a été chassé de sa ville natale, Oran. Il ne s'est jamais remis de cette cruelle leçon d'histoire. Malgré son cynisme de façade et sa réussite, il garde la nostalgie d'une autre vie. il a renoncé à tant d'idéal et d'amour pour parvenir ! Il se souvient de Stendhal qui s'exclamait : "Ô Napoléon ! Qu'il était doux, de son temps, de monter à la fortune par les dangers d'une bataille !". Il n'a connu que l'inextricable écheveau des ambitions, des mensonges et de la lâcheté. Il a choisi de "réussir". Il a abandonné ceux qui auraient pu le sauver. Le roman qu'il faut lire pour connaître la vérité du pouvoir.
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L' avis des lecteurs : | |||||||||||
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