Le sacre d'Austerlitz (1799-1805) |
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Napoléon a trente ans en ce mois de novembre 1799. Il est Premier consul. Dans cinq ans, il sera Empereur des Français. "Joseph, si notre père nous voyait", murmurera-t-il à son frère aîné lors du sacre. Un an encore et il s'écriera, dans le soleil d'Austerlitz : "Soldats, je suis content de vous !" Voilà la course légendaire. A la suivre après jour, on mesure la tension, la lucidité, la volonté, l'énergie, le génie, qu'il a fallu à Napoléon pour franchir les obstacles. Les complots grouillent. Cadoudal le royaliste veut le tuer. L'Angleterre, l'Autriche, la Russie veulent l'abattre. Il faut l'emporter, sinon tout s'effondre. C'est à chaque fois quitte ou double. Au désastre de Trafalgar répond la victoire d'Austerlitz. Et demain ? Max Gallo suit Napoléon pas à pas. De cet homme dévoré par l'action, il ne dissimule rien. Multiple, fascinant, brutal et séducteur, conquérant. Napoléon apparaît proche, lucide, humain. |
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"Il remue les âmes", disait de lui de Gaulle. Et le livre de Max Gallo rend à l'épopée ce tremblement de la vie. Napoléon cesse d'être une statue. Il redevient cet homme jeune qui s'élance à cheval, pour vaincre ou périr.
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L' avis des lecteurs : | |||||||||||
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