L'Ombre et la Nuit (1936-11 novembre 1940)

 
 

C'est à Berlin que commence cette histoire, le 30 mars 1936. Bertrand Renaud de Thorenc, envoyé spécial de Paris-Soir vient d'interviewer le chancelier Adolf Hitler. Á l'hôtel Bismarck, il attend une jeune femme, Geneviève Villars. Les événements qui conduisent à la guerre vont séparer, rapprocher Thorenc et Geneviève que l'amour a empoignés.

Autour d'eux, Max Gallo fait surgir des hommes et des femmes - personnages historiques ou de fiction - qui composent la grande fresque romanesque de ces années extrêmes, quand l'ombre et la nuit s'étendent peu à peu sur la France et l'Europe. Thorenc doute, aime, combat. Il n'accepte pas la défaite. Le 11 novembre 1940, dans Paris occupé, il est au côté de Geneviève, sur les Champs Elysées pour la première manifestation contre les nazis.

Max Gallo débute ainsi une suite romanesque qui conduira ses personnages jusqu'en 1945.

En romancier et en historien, il ne juge pas. Il fait vivre des destins contradictoires qui se croisent. Chaque personnage exprime sa vérité. Le collaborateur côtoie le résistant, le héros, le prudent ou le lâche, cependant que, au fil des ans, au fil des pages se dessinent peu à peu les visages des Patriotes.

Pour la première fois un romancier raconte dans tous leurs méandres ces années tragiques. On ne pourra plus penser à cette période sans évoquer Thorenc, Geneviève et ceux qu'ils ont connus, aimés, haïs. Les Patriotes, une oeuvre dans la lignée des grands romans français qui ont choisi de raconter l'Histoire.

 

L' avis des lecteurs :
informations sur l'avis des lecteurs

 

M.Gallo,

J'ai lu les trois premiers tomes des patriotes, je dirais même que je les ai dévorés ! Bertranc Renaud de Thorenc journaliste puis résistant pénètre le lecteur de sensations successives de désespoir, de tristesse mais aussi d'espoir, de bonheur et même sensualité et passion au contact d'Isabelle, de Geneviève, de Claire et de Catherine.
Aujourd'hui, il nous reste les stèles et le souvenir
de nos grands parents patriotes et résistants, peu locaces sur cette histoire et pour cause. Je comprends mieux à présent leur mutisme, fier et soulagé aussi de savoir que tout en étant des sans grades ils ont contribué à sauver l'humanité des barbares.
Ce récit évoque de façon édifiante et terrorisante qu'il ne suffisait pas de choisir son camp pour résister mais qu'il fallait le payer quotidiennement, refuser de voir verser le sang de sa progéniture devenait un acte de collaboration, tel était le prix.

Merci de cette prise de conscience.

P.Bonfils

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