La flamme ne s'éteindra pas (11 novembre 1940-août 1942)

 
 

11 novembre 1940 : Geneviève Villars et Bertrand Renaud de Thorenc, qui ont refusé l"'ombre et la nuit" de la défaite échappent aux arrestations qui suivent la première manifestation de résistance à Paris. Ils vont être de ceux qui combattent l'occupant et grâce auxquels "la flamme ne s'éteindra pas". Dans ce deuxième volume des Patriotes, nous les suivons de cet automne 40 à la fin de l'été 42.

Geneviève crée un réseau de résistance au musée de l'Homme. Thorenc, grâce à ses amitiés d'avant-guerre, côtoie les milieux de l'Occupation : officiers, artistes, hommes d'affaires, policiers ou truands qui profitent des circonstances pour satisfaire leurs désirs de gloire, de pouvoir ou d'argent. La situation permet tous les héroïsmes et toutes les lâchetés. Elle donne à l'amour une dimension tragique. Thorenc s'éprend d'une jeune femme, Myriam Goldberg qu'il sauve de la déportation. Il connaît les geôles de la police et de la Gestapo. De mois en mois, il s'engage davantage dans l'action.

Les jours de tension et d'angoisse côtoient les jours d'espoir car Russes et Américains entrent bientôt dans la guerre, et l'Allemagne nazie n'est plus sûre de vaincre. Mais le danger se fait aussi plus grand, il faut survivre, craindre les rafles, les dénonciations, remettre son sort entre les mains d'un inconnu, être à la merci d'une petite lâcheté ou d'une grande trahison. Et tombent les premiers otages, les premiers patriotes.

 

L' avis des lecteurs :
informations sur l'avis des lecteurs

 

M.Gallo,

J'ai lu les trois premiers tomes des patriotes, je dirais même que je les ai dévorés ! Bertranc Renaud de Thorenc journaliste puis résistant pénètre le lecteur de sensations successives de désespoir, de tristesse mais aussi d'espoir, de bonheur et même sensualité et passion au contact d'Isabelle, de Geneviève, de Claire et de Catherine.
Aujourd'hui, il nous reste les stèles et le souvenir
de nos grands parents patriotes et résistants, peu locaces sur cette histoire et pour cause. Je comprends mieux à présent leur mutisme, fier et soulagé aussi de savoir que tout en étant des sans grades ils ont contribué à sauver l'humanité des barbares.
Ce récit évoque de façon édifiante et terrorisante qu'il ne suffisait pas de choisir son camp pour résister mais qu'il fallait le payer quotidiennement, refuser de voir verser le sang de sa progéniture devenait un acte de collaboration, tel était le prix.

Merci de cette prise de conscience.

P.Bonfils

------------------------------

Prenez votre plume et donnez-nous votre avis en nous l'envoyant par e-mail. Il vous suffit d'appuyer sur le bouton "envoyer son avis" ou alors depuis votre messagerie nous l'envoyer à . Sous réserve d'acceptation par l'équipe maxgallo.com, il sera publié dans ce cadre.