Dans l'honneur et pour la victoire (21 juin 1943-1945)

 
 

Printemps 1943. Bertrand Renaud de Thorenc, arrêté par les Allemands, a réussi à s’évader. Il devient l’un de ceux que de Gaulle a reconnus comme « compagnons pour la libération de la France dans l’honneur et par la victoire ». Mais, autour de lui, on a payé le « prix du sang ». Pour retrouver Geneviève Villard et Myriam Goldberg, Thorenc parcourt la France, des maquis paysans l’accueillent. Ici, un prêtre le cache. A Lyon, une jeune femme, Catherine Peyrolles, lui ouvre sa porte. Les jours passent. L’amour naît à nouveau. Catherine, malgré les dangers, veut un enfant de Bertrand. Elle l’appellera Max, en souvenir de Jean Moulin, tombé en juin 1943.

L’espoir anime chacun parce que la victoire est proche, mais il faut survivre dans l’angoisse : Bertrand ne sait ce que sont devenus Catherine et le petit Max, et il découvre la trahison des uns, les calculs de ceux qui ne pensent déjà qu’à s’emparer du pouvoir. Traversé par l’émotion et la passion, ce dernier tome des Patriotes nous entraîne dans une époque où chacun doit choisir, à chaque instant, entre le courage et la lâcheté.

Quand plus tard, à la fin du siècle, Bertrand Renaud de Thorenc se souviendra de Geneviève, de Myriam, de Catherine, de Max, il se demandera si ceux qui passent devant les stèles qui rappellent le sacrifice des patriotes imaginent ce que furent ces années extrêmes. Alors il racontera sa vie, celle des Patriotes.

 

L' avis des lecteurs :
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M.Gallo,

J'ai lu les trois premiers tomes des patriotes, je dirais même que je les ai dévorés ! Bertranc Renaud de Thorenc journaliste puis résistant pénètre le lecteur de sensations successives de désespoir, de tristesse mais aussi d'espoir, de bonheur et même sensualité et passion au contact d'Isabelle, de Geneviève, de Claire et de Catherine.
Aujourd'hui, il nous reste les stèles et le souvenir
de nos grands parents patriotes et résistants, peu locaces sur cette histoire et pour cause. Je comprends mieux à présent leur mutisme, fier et soulagé aussi de savoir que tout en étant des sans grades ils ont contribué à sauver l'humanité des barbares.
Ce récit évoque de façon édifiante et terrorisante qu'il ne suffisait pas de choisir son camp pour résister mais qu'il fallait le payer quotidiennement, refuser de voir verser le sang de sa progéniture devenait un acte de collaboration, tel était le prix.

Merci de cette prise de conscience.

P.Bonfils

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